Le village a su préserver son centre ancien regroupé autour de l’église et de la mairie, tout en proposant l’ensemble des services indispensables à la population : services médicaux et commerces de proximité.
Une « ville à la campagne », qui ne l’empêche pas d’être proche des grands axes de communication : de la toute nouvelle LGV Paris-Rennes (qui met la gare de Laval à 1h10 de Paris) et de l’autoroute A81. Un nouvel échangeur autoroutier sera d’ailleurs construit dans les années à venir. Il permettra de desservir le Parc Grand Ouest en cours de réalisation par Laval Agglomération : 110 ha permettant l’implantation de grandes entreprises, en bordure de l’actuelle zone d’activités de la Carie qui accueille déjà une douzaine d’entreprises.
Le site d’Argentré est occupé de façon continue depuis l’époque gallo-romaine.
L'ancien presbytère construit en 1873 à proximité de l’église, a été entièrement restauré pour accueillir les locaux de la mairie. Les anciens bâtiments de service du presbytère (bûcher, écuries…) ainsi que les murs d’enceinte ont été détruits pour ouvrir l’espace et profiter du panorama.
Le domaine est vendu en 1737 à Jean-Baptiste Berset, riche négociant lavallois qui en prend le nom et reste dans la famille jusqu’en 1975. Ce sont les armoiries de Jean-Baptiste, constructeur de l’actuel château, qui figurent sur la façade, accolées à celles de son épouse, Marie Renée Lilavois, dame de la Varenne.
Le château, Inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques a été entièrement rénové en 2007 par ses actuels propriétaires qui ont su préserver son architecture d'origine. On y retrouve le pigeonnier (1534), dont on a préservé des boulins au rez-de-chaussée La chapelle restaurée une première fois en 1762 a conservé les mêmes armoiries au-dessus de la porte d’entrée qu’en façade du château.
Les jardins ont été redessinés et comportent un puits central de 28m de profondeur. Le château est une propriété privée mais ses propriétaires proposent salle de réception, chambres d'hôtes et ouvrent leurs jardins à la visite. QR codes sur les différents bâtiments.
Il ne reste que quelques vestiges de ces sites de production.